vendredi 15 août 2014

LA DECISION

Il est des personnes qui passent toute leur vie à douter. Ces personnes là finissent  tôt ou tard dans la détresse avec un cœur asséché et  la misère comme souvenir. C’est triste, et pourtant tout est possible pour qui sait se décider pour qui sait oser.

Tout le secret  d’une vie bien menée se trouve là.

Je souhaite partager avec vous une citation qui est à jamais graver dans mon cœur. La voici :

« A partir du moment où l’on s’est engagé définitivement, la providence entre alors en scène. Toutes sortes de choses se produisent qui autrement, ne se seraient jamais produites. De la décision jaillit un flot d’événements, qui déterminent en votre faveur, quantité de rencontres et d’appuis matériels imprévus, qu’aucun homme n’aurait pu imaginer.
Ce que vous pouvez faire ou rêver de faire, commencez par le faire.
L’audace est porteuse de génie, de puissance et de magie.
Commencez dès maintenant ! »


Goethe
zucko12@gmail.com

UNE MYSTÉRIEUSE MALADIE

Ceci est une histoire vraie, elle est tirée de mon ouvrage vivre ensemble au delà des religions : http://www.lulu.com/shop/cyrille-zounon/vivre-ensemble-au-del%C3%A0-des-religions/paperback/product-20137349.html

C’est la preuve que lorsque, on est sincère et qu’on pratique franchement sa foi bouddhique on vit des histoires invraisemblables qui sont en fait une richesse.

Je vous laisse déguster la mienne. juste un extrait. Beaucoup m’ont déjà écrit. Vous pouvez vous aussi réagir après lecture par ici car la vie est un partage: zucko12@gmail.com

Attention !!! L’histoire est un dialogue entre M’bobo le narrateur et son ami N’yobié !

« Il y a douze années de cela, je me sentais de plus en plus mal dans ma peau. J’étais constamment fatigué. Il est arrivé un moment où je ne pouvais, faire plus d’un pas. J’ai été à l’hôpital et essayé des remèdes traditionnels mais rien n’y fit ! »
« Même pas un seul diagnostique ? »
« Je t’assure frère ! C’est d’ailleurs cela, qui m’a fait passer deux ans au village. »
« Je vois »
« Au village en dépit des bonnes volontés des uns et des autres rien n’avançait et les supputations allaient bon train : était- ce une maladie naturelle ? Etait- ce une fatigue mentale ?  Les parents étaient de plus en plus essoufflés. Plus de remèdes ! Plus d’argent ! Les gens vont aux champs le matin pour ne revenir que le soir. C’est à leur retour que je pouvais avoir droit à la nourriture. Heureusement je m’arrangeais pour avoir une variété de fruits avec moi, on pensait que j’aimais beaucoup les fruits et on m’en apportait beaucoup mais en réalité, je n’avais rien d’autres que ça pour nourriture. Plus tard, je me rendrai compte que les fruits sont importants pour la santé. La nature me prenait ainsi déjà en charge sans que je ne m’en rendais compte»
« J’imagine que, c’a  été vraiment dur  pour toi ! »
« Chaque matin, je m’arrangeais pour sortir et m’asseoir sous un arbre avec une livre, un pot d’eau, un petit poste radio à pile et quelques fruits près de moi, je restais ainsi jusqu’au soir à l’arrivée des miens des travaux champêtres puis après le diner, je rentrais dormir . Mon programme était le même pendant plusieurs mois. On a fini par m’accepter comme ça : ni malade ; ni en bonne santé. Franchement dit, je me sentais mal à l’aise dans ma peau. Je ne saurai jamais décrire tous ces malaises en moi ».
« Et comment, as tu pu tenir pendant tout ce temps ? »
« Je méditais énormément ! »
« Ha bon ! »
« Oui ! Je priais et priais. Je  n’avais que ça. C’était le moment pour moi d’expérimenter les bonnes attitudes de vie acquises dans l’école Soka. Je priais de toutes mes forces, car je savais que beaucoup de choses et de personnes m’attendaient, Je sentais qu’il me fallait remporter la victoire définitive sur la maladie si je veux apporter quelque chose à ce monde. Je n’avais plus de montre pour chronométrer mon temps de méditation. Alors, je pratiquais jusqu’à ce qu’une bougie entière consume. Et quand, je n’avais plus d’argent pour en acheter une, je pratiquais jusqu’à épuisement. Mentalement, je gagnais en force, physiquement, je tenais. Parfois, je dépérissais, parfois aussi, je reprenais poids. Mais, je pratiquais. J’ai appris à observer tout en moi et auprès de moi. J’ai appris à décoder le message du vent, le chant des oiseaux, le rire ou les pleurs venant d’à coté. J’apprenais à me connaître et à comprendre l’esprit humain, je tirais ma force de tout cela, C’est ainsi que des événements apparemment fortuits m’inciteront à continuer. »
« Et, quels sont ces évènements ? »
« Juste des choses banales en apparence mais qui revêtaient une signification capitale pour moi. D’abord, un jour, j’avais besoin de sou pour acheter une patte dentifrice, tout me manquait ! Et, j’ai dit dans ma prière : aujourd’hui, je sais que j’aurai de quoi m’acheter ces petites choses. Ce jour là, un inconnu qui deviendra plus tard, mon confident m’a remis un billet de mille francs, c’était énorme »
« Que s’était il passé ?»  
« A la question de savoir pourquoi ce geste, il m’a dit : votre sœur est mon élève. Je lui ai demandé qui est ce monsieur qui s’assied  tout le temps devant votre maison avec un livre ? Elle m’a répondu : c’est notre ainé ! Il est souffrant. Alors, j’ai pensé que ce petit billet pourrait vous aider. »
« Quelle compassion ! » S’exclama N’yobié.
« Deuxième événement : Un jour quelqu’un vint à moi et me demanda « tu continues toujours ta prière là ? J’ai répondu : oui. Il ajouta, il y a longtemps que tu pratiques. Aujourd’hui encore, même seul et malade dans ce village, tu pratiques toujours, s’il te plait n’abandonnes pas ! J’ai trouvé cela bizarre. Lui et moi n’avions jamais parlé de religions auparavant. »
N’yobié se fronça les sourcils puis ajouta : « Un encouragement tout de même curieux ! »
« Troisième événement : ce jour là, était un dimanche, à l’instar des autres dimanches, je me suis rendu dans un champ d’igname non loin de ma maison. J’y suis allé pour une zadankai, c’est à dire une réunion d’échange spirituel. Là, je repérais quelques arbustes  que j’assimilais à quatre ou cinq personnes au milieu desquels, je m’asseyais. Je lisais un texte, puis chacun donnait son avis ; après on faisait la synthèse et on se séparait »
« Ça alors ! Tu organisais des réunions d’échanges en pleine brousse avec des plantes et tu leur prêtais même la parole ? » S’étonnait N’yobié !
« Oui ! Non seulement, je leur prêtais la parole,  mais je les écoutais. »
« Incroyable ! Incroyable ! » S’emblait murmurer l’hôte comme pour se parler à lui même. »
« Et, ce n’est pas tout! » Avertit, M’bobo.
« Un jour, à la fin d’une de ces réunions, j’ai perçu une plante en fleur. Je recevais là un message de dame nature »
« Je ne comprends rien, où voudrais tu en venir encore ? »
« Tu sais la nature nous parle, mais encore faut il avoir un certain éveil pour capter ses messages. Une plante en fleur symbolise la vie. Le fait que ces fleurs étaient en éclosion, cela laissait sous entendre, que j’étais moi même en pleine renaissance. C’était un message poétique »
 « Ah ! Avec toi, on ne cesse jamais d’apprendre ! » Fit remarquer N’yobié.
« Les fleurs de cette plante étaient tellement belles, si belles que je m’en approchais en larmes pour les apprécier davantage puis brutalement…
A ce moment du récit, M’bobo marqua une pause comme si, cet événement  lui était revenu avec une certaine fraicheur.
« Oui ! Je t’écoute » encouragea, N’yobié
« Un serpent ! »
« Quoi ! Un serpent ?
« Oui ! Un vrai ! C’était un naja... 


CHRONIQUE DE CYRILLE ZOUNON : LE BOUDDHISME, LA CO-ECOUTE ET MOI !

L’homme est un animal pensant. La pensée est une caractéristique essentielle  de l’être humain.  Si vous vivez, c’est que vous devez être capable de penser. Si vous ne pouvez le faire, c’est que vous êtes tout, sauf un être humain. Dans ce cas vous êtes un corps inanimé, c'est-à-dire un cadavre.

La pensée est une activité cérébrale, elle implique, une idée, une réflexion. Tout ceci, bien attendu ne peut se faire que sur la base d’une croyance. Nous,  être humain agissons en fonction de notre croyance. La croyance en quelque chose. Une croyance soit consciente ou inconsciente. La pensée trouve son expression dans l’acte de pensée elle  même, dans la parole et dans le comportement.

Dès lors, il est capital d’accorder  une importance à ce à quoi nous pensons. Car, nous devenons ce que nous pensons. La racine de nos croyances provient essentiellement de la religion. La religion en tant qu’institution sociale draine du nombre. C’est là que la plupart des fidèles s’entraînent à recevoir le fondement de leur croyance. Même si vous n’avez une religion dûment nommée, c’à quoi vous accordez le plus devient en quelque sorte votre religion, vous êtes lié  à ça et cela crée en vous des automatismes de caractères. La pensée dominante dans votre cœur est votre religion, votre philosophie.

Une fois que l’on a compris cela, il nous est de la plus grande utilité de trouver la racine de nos pensées avant toute  autre chose. La qualité de nos pensées dépend de la sagesse que puisons de nos croyances.

J’ai choisi en ce qui me concerne le bouddhisme de Nichiren Daishonin comme fondement de mes pensées donc comme croyance. Et cela a été l’aboutissement d’une quête permanente sur des questions essentielles de notre temps : La vie, la mort, la maladie, le bonheur…

Le bouddhisme m’a permis de trouver d’abord des réponses théoriques à ces questions grâce aux enseignements et encouragements du Docteur Daisaku Ikeda président de  l’organisation mondiale à but non lucratif : Soka Gakkaï.

Par la suite, la pratique de cette religion m’a permis de puiser au-dedans de moi-même enfin de m’appartenir, et de me projeter en tant qu’entité humaine dans la vie.
Aujourd’hui, après plus de vingt ans de pratique constante de ma foi, je peux enfin affirmer que ce que je suis devenu maintenant vient de là.

Mon ouvrage « vivre ensemble au-delà des religions » est en fait un ensemble de conclusions puisées de ma croyance et de mon vécu.

La co-écoute

J’ai appris que l’écoute guérit, et je l’ai vu faire revenir à la vie nombre de personnes. Ecouter, c’est bon ! Mais savoir écouter est un art que j’ai appris et que je perfectionne au jour le jour grâce à ma communauté.
Je suis aujourd’hui Leader de l’Ecoute en Côte d’Ivoire.
L’homme a une seule tête mais deux yeux, deux oreilles, deux narines. Cela veut dire que l’homme devrait parler peu mais en revanche, observer, respirer, garder son calme et écouter beaucoup. Dame Nature nous enseigne.

Ma rencontre avec la communauté de la Co écoute a été un tournant tout aussi décisif. C’a été une véritable bonne fortune de rencontrer une telle organisation en ce sens qu’elle va m’ouvrir de nouveaux horizons en ce qui concerne la prise en charge rationnelle de ma vie à partir de réflexions justes.
En effet, le postulat de base de la Co écoute est ceci : Tout homme est intelligent, aimant, coopératif. L’intelligence en tant que capacité d’apporter de nouvelles réponses aux situations nouvelles.
En nous fondant sur ce postulat, l’être humain devrait vivre en paix, dans  la joie avec des réussites et toujours en harmonie avec ses semblables et son environnement.

Pourtant, la réalité est tout autre : stress, mésentente, dysharmonie, insuccès…
La Co écoute explique ces situations irrationnelles par les blessures émotionnelles que l’individu subit depuis l’enfance  et ce, tout au long de sa vie. Des blessures non pansées même si elles paraissent oubliées. Ce n’est qu’une apparence.
Elle dispose donc d’un ensemble d’outils pour y remédier. Un Co écoutant actif et régulier a la capacité de dominer ses émotions douloureuses, et mieux de nettoyer une à une de vielles blessures. De retrouver la fluidité de son corps émotionnel et de bien penser la vie. Or, bien penser la vie c’est agir intelligemment et voler de succès en succès.

La communauté de la Co écoute est une famille d’amour où le respect et le bien être de l’autre importent beaucoup. Une communauté avec ses règles et principes.
Tout au long de cette chronique, je vous entretiendrai sur les bienfaits de la Co écoute dans la famille, au travail, en milieu scolaire bref dans la vie tout court.

Vous pouvez me contacter à tout moment pour toute préoccupation, je me ferai le plaisir de vous écouter et de partager.

Ma vie

Aujourd’hui ma vie est la conjugaison du bouddhisme et de la Co écoute. Ma pratique me donne énergie, protection, bonne fortune, idées et sagesse et avec l’outil de la Co écoute, je rationalise tout, j’organise tout et avance avec espoir. Je n’entretiens plus d’idée floue dans ma tête, je sais fais la part des choses entre l’émotionnel et le mental. Entre le rationnel et l’irrationnel. Je sais aussi que lorsque vous êtes sain sur le corps émotionnel, vous réfléchissez bien et évitez beaucoup de maladies.

Grâce à ces deux outils, je distille espoir et joie autour de moi. Bien que je sois toujours entrain de faire mon propre nettoyage, de faire mon chemin de vie.

La pratique de ma foi et les sessions de décharge de la Co écoute me font renaître chaque instant de la vie, et je sais aujourd’hui que quelque soit ce qui m’adviendra,  je trouverai réponse. Car je suis un gagneur.
Quand vous pouvez avoir de l’assurance, de la tranquillité au-dedans de vous même et traverser les vicissitudes de la vie avec optimisme, c’est que vous êtes un gagneur dans la vie.

La vie est dynamique, les phénomènes sont impermanents, les difficultés existeront à coup sûr ; Mais vous, que faites vous pour ne pas en être ébranler.

L’avion craint-il la violence du vent ou au contraire s’en sert –il pour aller avancer plus vite ?
Les difficultés existent pour nous faire vivre. C’est un challenge permanent que de les transformer en alliés. Et les outils existent pour ça. En ce qui me concerne, je crois les avoir trouvés.

Ici s’achève cet article. Je vous remercie de votre aimable attention !

Vous pouvez réagir en m’écrivant en privé par ici : zucko12@gmail.com