samedi 28 juillet 2012


Simple Avis : La foi ou la force de la force

 « …La foi est l’art secret qui imprègne notre vie quotidienne de la force inhérente à l’univers. »

DAISAKU Ikeda
Educateur et Philosophe humaniste

Par Cyrille ZOUNON

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Mot ou vocable magique, la foi pourrait être prise pour une “ STAR” des mots.
Dans l’imagerie populaire les actions qui en découlent sont sans borne et dépassent l’entendement. D’où son usage abondant dans le parlé quotidien.

Jeunes ou adultes, lettrés ou illettrés, Religieux ou laïcs, croyants ou athées, tous sans exception usent du mot « FOI » à foison. La foi serait à la base de tout dans la vie. Elle serait au commencement et à la fin de toute action.

Que referme réellement ce mot et combien sont, ceux, vraiment qui en tirent profit ?

Adhésion ferme ou forte conviction en une idée ou en une chose, telle ait en substance la définition qu’on donne au mot foi. Cette définition, le commun du mortel la connaît.

Pourtant dans le vécu quotidien, ils sont très peu, ceux qui bien que sachant cette définition sommaire du mot foi, arrivent à la matérialiser. Il y a donc, un véritable fossé entre théorie et pratique.

 En conséquence les écueils ne cessent de croître. Par exemple, les chiffres de la faim explosent ! Tous les six mois 1 milliard de personnes souffrent de la faim en 2009. Combien en faudra-t-il pour que la faim devienne enfin une priorité mondiale?- source : http://lulupo.blog.lemonde.fr/


Il en résulte de ce fait que,  beaucoup sous nos tropiques, se tournent vers des religions ou Églises dites révélées. Là bas, il semble qu’on leur propose une foi concrète car placée en une force suprême nommée « Dieu ». Ce qui sous-entend ceci : « je place ma foi en dieu et en retour, il organise ma vie ».
 
Ici encore grosse désillusion, puisque très souvent le résultat escompté n’est manifestement pas atteint. C’est tout naturellement que va s’opérer une autre conversion, un virage en douceur, tellement imperceptible que le ‘’patient’’ que dis-je ? L’homme de foi ne le percevra pas. Aucun mea culpa, aucune introspection n’ayant été faite.

Cette nouvelle conversion : c’est passer de la foi à l’espoir, car dit-on un homme vit d’espoir. Ce qui en fait ne sonne pas faux dans l’absolu, puisque on le sait, une foi authentique entraine immanquablement espoir, espérance et concrétisation.
Cette confusion dans l’esprit est à l’origine de nombre de meurtrissures autour de nous. On pense, à tort ou à raison qu’on peut agir à l’emporte pièce dans la société, puis après placer sa conviction en un être suprême puis solliciter sa clémence. Pures idioties. « Ça va aller ! C’est dieu qui est fort ! Ayons foi ! ». Entend-on,  ça et là.

Ici le couac, c’est de vivre uniquement d’espoir jusqu’au soir de sa vie sans ayant pu rendre concret sa foi. Rendre concret sa foi, c’est matérialiser ses objectifs, voire sa mission.

Pour une Education à la foi

Qu’est ce qui pourrait expliquer cet état de fait, à mon humble avis, il y a problème d’ajustement au niveau de notre appréhension de la foi. Et la problématique serait comment opérer cet ajustement dans la foi ?

Il y a une école que je fréquente depuis plus de dix neuf ans. De cette école, j’ai appris un certain nombre de principes sur la vie qui m’ont permis d’aboutir à cette réalité : la FOI, est une force organisée de l’intérieur.
C’est à dire à l’intérieur de soi même. On remarquera l’acronyme. F : pour force, O : pour organiser et I : pour intérieur. Etrange coïncidence !
Cette école ouverte sur la vie enseigne que la vie est un ensemble de forces. L’usage pragmatique de cette force fait de vous un Co-créateur et un co-auteur de votre vie.

Autrement dit, si l’on arrive à capter cette force, à l’organiser et à la diriger de l’intérieur vers n’importe quel objectif personnel et pour le bien de tous alors le résultat fini toujours par paraître immanquablement. Le plus important, c’est d’avoir une idée claire de ce que l’on veut, puis de soutenir cette idée avec une attention et une gaité soutenues. Tout en posant des actes et en étant serein et convaincu que le reste est une question de temps.

En agissant ainsi, on a l’impression qu’on a vraiment notre vie en main. Naturellement la parfaite maitrise d’une telle donne vient avec le temps, mais l’expérience dans le vécu quotidien est déjà est gros témoignage.
Militer donc en faveur d’une Éducation en une foi concrète est importante si voulons voir émerger une société pacifiée en tout point de vue.

L’Ecole dont je parle dans ce texte le fait déjà. Dans cette Ecole on apprend par exemple que la vie est faite de lois. L’ensemble de ces lois procèdent d’une seule et unique loi qui est appelée loi de la vie ou de cause à effet.
Aujourd’hui on parle de plus en plus dans l’actualité de la théorie de la traçabilité. Tout dans la vie a une trace. Il y a longtemps que la loi de cause à effet est perçue dans cette école et y est enseignée.
La compréhension du mécanisme de fonctionnement de cette loi et sa mise en pratique par la foi permet à chaque élève qui la fréquente d’en faire l’expérience vivante dans sa vie.


La foi en la loi de la vie s’expérimente. Et de là, on comprend aisément que la foi est la force de la force.

Le nom de cette Ecole est la Soka Gakkai
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mercredi 11 juillet 2012

M. KAWAI nous explique comment prier en se basant sur les orientations du Président IKEDA

Nous pratiquons cette foi non pour le plaisir de faire des efforts, ni pour simplement pratiquer mais pour changer et progresser aussi vite que possible.
Des membres disent parfois : « Je fais beaucoup d’activités et puis quoi ? La vraie question est jusqu’à quel point j’ai changé ma vie, mon environnement et mes moyens d’existence. Combien de bienfaits ai-je reçus ? »

Il y a des pratiquants qui font beaucoup de daïmoku mais rien ne change dans leur vie. Quelque chose ne va pas. Le Bouddhisme n’est pas la loi de cause et effet en action. C’est la loi de cause et effet en ichinen (prière avec détermination). Par exemple, la foi ne consiste pas à « se sentir mieux » après avoir prié et fait des  activités. La foi existe pour que nous changions nos vies.

Quand nous voulons voyager quelque part, d’abord nous déterminons  la destination, ensuite nous organisons le voyage (itinéraire, moyen de transport) et ensuite nous effectuons le voyage et parvenons à destination. La foi, c’est la même chose. Dans la foi, nous devons d’abord avoir des objectifs clairs, la prière, l’action. Il est important de prier fortement et ensuite d’agir et nous verrons le résultat sans faute. Il est important de décider de changer. C’est-à-dire de prier : « Je veux changer » et ensuite de faire les actions nécessaires. Il est absolument inutile de demander au gohonzon : « Qu’est-ce que je devrais faire ? » Il n’y aura pas de réponse. VOUS devez décider ce que vous voulez accomplir, ce n’est pas au gohonzon de décider à votre place.

Une fois que nous avons décidé un objectif, il se peut qu’il n’y ait apparemment aucune solution. Mais c’est justement pourquoi nous prions. Si c’était possible, nous n’aurions pas besoin du gohonzon. S’il y avait un moyen, alors nous n’aurions pas réellement besoin de réciter daïmoku. Mais nous prions pour changer l’impossible en possible. Ne vous engagez pas dans un daïmoku du genre « Qu’est-ce que je vais faire … », c’est-à¬-dire chercher des stratégies, des options dans votre esprit. Il n’est absolument pas utile de réfléchir à des méthodologies, parce qu’il n’y a pas de solution ! Nous devrions simplement prier comme ceci :
« Je veux accomplir cela. Je vais le faire. »

Si, tout en pratiquant, nous pensons que nos désirs sont irréalisables/impossibles, alors c’est cette prière qui sera réfléchie vers l’univers. Et c’est exactement la réponse que nous recevrons en retour du gohonzon… impossible/pas de solution. Nous devons prier avec 100% de confiance dans le gohonzon. Je crois dans le gohonzon, ma prière recevra une réponse définitive, exactement comme le dit le Gosho : « Aucune prière au gohonzon ne restera sans réponse. » Telle est la formule bouddhiste, qui est 100% correcte. Ce sont nos doutes qui font obstacle. Tout en pratiquant, nous essayons toujours de trouver comment sortir de nos problèmes. Donc, notre ichinen n’est pas dirigée vers le gohonzon, mais ailleurs. Ainsi, il s’ensuit qu’il n’y a pas de vraie joie dans le daïmoku ni dans les activités. Nous continuons simplement de faire ce qu’on nous dit de faire.
Il y avait une jeune femme (membre du département des étudiants) qui voulait quitter le Japon pour aller étudier aux USA. C’était impossible car elle n’avait pas d’argent, etc… Aussi elle pria, non pas pratiqua, mais pria profondément : « Je veux aller étudier aux USA – J’irai. » Un an plus tard, elle racontait les résultats positifs qu’elle avait eus. Il semblait qu’il n’y avait aucune solution mais un « pont » se forma grâce à ses daïmokus sincères. C’est la Loi mystique. Elle est au-delà de notre compréhension, c’est pourquoi on l’appelle « mystique ». Aussi, il n’est pas nécessaire de penser, juste croire et prier…

Une femme demanda une directive car son mari avait un cancer en phase terminale et les docteurs disaient qu’il ne lui restait que trois mois à vivre. Elle posa la question : « Peut-il guérir ? » La réponse fut : « Je ne sais pas. » Le responsable poursuivit en expliquant que le président Toda disait que lorsque nous décidons que la seule chose à laquelle nous pouvons faire confiance est le gohonzon, alors le corps commence à se remettre de la maladie.
Cela signifie se guérir soi-même de sa propre  maladie, par la foi. Le corps humain est capable de produire 700 sortes de médicaments. Mais quand notre force vitale est faible, alors rien n’est produit. Quand notre philosophie de la vie est polluée par l’opposition à la loi et les impuretés, alors notre vie ne peut pas exercer son pouvoir de  guérison. Le bouddhisme est grand. Notre vie est grande ! Elle est suprême. Elle est divine. C’est la vie du Bouddha. Aussi, grâce à la foi, nous pouvons toujours manifester cet état suprême de bouddha, ce pouvoir du gohonzon.
Les gens disent que le bouddhisme est grand, mais en réalité le bouddhisme  nous enseigne que notre vie est grande. Grâce à la détermination, une grande force vitale et une grande sagesse peuvent surgir de notre vie et de notre corps pour surmonter la maladie qui est le mauvais karma du malade – mauvais karma dont la source est l’opposition à la loi. Aussi, la vraie question n’est pas de savoir si la maladie est curable, plutôt, la vraie question est de savoir si je peux décider qu’elle est curable. La femme transmit cette directive à son mari et ensemble ils corrigèrent leur ichinen et prièrent et il fut guéri.

Une femme responsable au Japon ne pouvait plus marcher à cause de rhumatismes. On lui demanda : « Pensez-vous que votre maladie peut être guérie ? » Elle répondit : « Non. » Le responsable aîné dit alors : « Ainsi, tel est  votre désir. Votre état d’esprit explique pourquoi la réponse du gohonzon est : « pas de guérison ». Il expliqua que si le docteur avait abandonné, s’il disait qu’il n’y avait pas de guérison possible, alors le moment était venu de décider de changer l’impossible en possible. Le jour suivant, la femme appela le responsable pour lui annoncer que quand elle s’était décidée, la douleur était disparue et deux semaines plus tard, elle était complètement guérie. La cause de sa souffrance était le fait qu’elle pensait qu’elle ne pouvait pas guérir, qu’elle devrait vivre toujours dans cette condition. Mais lorsqu’elle se détermina (ichinen) à surmonter cette souffrance par sa foi dans le gohonzon, le pouvoir de la loi mystique se manifesta dans sa vie.

Comme dans une voiture automatique, vous avez trois positions du levier de vitesse pour piloter votre pratique :
Position marche avant : Cela consiste à avoir des buts clairs et précis et la détermination de les réaliser grâce à la prière et l’action. Par exemple : Je veux un chat blanc, un persan, de trois ans, aux yeux bleus, une femelle. Et je la veux dans deux semaines. Je l’aurai. En d’autres mots, faire beaucoup d’activités et de daïmokus sans buts clairs est inutile car cela ne produira pas de changement dans votre vie.
Position neutre : On fait daïmoku par obligation, sans joie. On pratique par habitude. Par exemple : Je suis un responsable, donc je fais des activités. Mais il n’y a pas d’effet. Le moteur est prêt, le plein est fait… mais rien ne se passe.
Position marche arrière : Plus on fait d’activités et de daïmoku, plus on recule au lieu d’avancer dans sa vie. En d’autres termes, on fait beaucoup de causes qui paraissent bonnes mais aussi on se plaint. On entretient de l’opposition à la loi et de la rancune envers les autres. Ou bien, on se plaint de ne pas obtenir des résultats immédiats. Cette manière de pratiquer est dangereuse.
Comme dans un embrayage automatique, il y a peu d’écart entre la position marche avant et la position marche arrière, de l’extérieur il est difficile de dire où se situe l’ichinen d’une personne. Mais sa vie finalement le manifestera
Médisance :
Même si vous faites des médisances sans vous en rendre compte, ce sont quand même des médisances. On ne devrait jamais critiquer les responsables. Que ce soit à tort ou à raison, on ne devrait jamais se plaindre. Plutôt, on peut pratiquer pour eux, pour qu’ils se développent et de cette manière, on obtiendra aussi un bienfait. De même, ne faites jamais « onshitsu » dans votre famille. C’est-à-dire, envers votre conjoint, vos enfants, vos parents,  ne vous plaignez pas, ne critiquez pas, n’ayez pas de sentiments négatifs. C’est votre karma. Vous les avez choisis. Pratiquez pour leur développement. De plus, ne dépendez pas des autres. Ne vous plaignez pas qu’ils ne font pas ceci ou cela. La critique n’apportera pas de bienfait. Mais elle apportera certainement des effets négatifs.

En conclusion :
Nous devons éradiquer les manières de prier suivantes :
•         Prier par habitude, par rite (c’est-à-dire sans objectif, sans détermination)
•         Prier dans l’illusion (c’est-à-dire, tout en pratiquant, essayer de trouver des solutions à nos problèmes)
•         Prier en doutant (c’est-à¬-dire en pensant que c’est impossible, que cela n’arrivera pas, que rien ne changera.)
Au lieu de cela, priez de tout votre cœur, de tout votre être, priez « je vais construire un pont vers mon bonheur et celui des autres, moi-même, en utilisant la sagesse suprême de Nam Myoho Renge Kyo ».

On a besoin de faire l’expérience de recevoir des bienfaits de façon à encourager les autres. « J’ai tellement de bienfaits grâce à cette pratique… et vous ? » Les aînés, en particulier, doivent recevoir beaucoup de bienfaits. Le bouddhisme est la raison. S’il n’y a pas de bienfaits, pourquoi pratiquer cette foi ? Si on ne témoigne pas de changements et de bienfaits, c’est que notre foi est devenue routinière.

Nous avons besoin d’expérimenter des bienfaits grâce à notre foi et notre prière pour montrer le pouvoir du gohonzon et encourager les autres. Le Président Toda et le Président Ikeda ont dit qu’il y a dix raisons pour lesquelles il ne se produit ni changements ni bienfaits dans la vie des aînés, même lorsqu’ils ont pratiqué longtemps.
•         Pas de détermination  claire
•         Pas de buts concrets dans la foi
•         Gongyo régulier mais sans prière concrète
•         Gongyo passif et activités par obligation
•         Se plaindre et nourrir des griefs au sujet de la foi
•         L’esprit de rechercher les directives des aînés s’est affaibli
•         Pas de travail soutenu sur le lieu de travail ou à la maison
•         Dépression à cause des diverses souffrances de la vie
•         Faible sens de la mission pour kosen rufu
•         Le sens de sa responsabilité dans l’organisation s’est affaibli
Même si un de ces dix points manque, alors la foi est devenue une habitude et il n’y a pas de bienfaits. Nous devons avoir des rêves, qui conduisent à l’espoir et finalement deviennent réalité quand nous pratiquons ! Donc, nous devons avoir de grands rêves !




Expérience
 Le président d’une pêcherie voulut une directive car il était très inquiet de la baisse de ses prises, ce qui avait une incidence négative sur ses ventes. Le responsable lui demanda : « Vous dites que vous ne pouvez pas prendre beaucoup de saumons. Est-ce que cela signifie qu’il n’y a pas de saumons ou bien que vous êtes incapable de les attraper ? » - Je ne peux pas les attraper, dit-il. – Pourquoi ne les appelez-vous pas dans vos filets ? Avez-vous prié comme cela ? demanda le responsable. – Non,  je ne l’ai pas fait. – Il n’y a pas de limites naturelles dans l’océan. Ainsi, pourquoi ne priez-vous pas de cette manière ?
C’est ce qu’il fit. Ses prises augmentèrent de 20 poissons à 300 en une journée. Sa compagnie passa du déficit au surplus. Ce n’est pas un miracle. C’est la loi. C’est la raison.
Ce qui est étonnant, c’est que vous n’ayez pas de bienfaits alors que vous pratiquez !

jeudi 31 mai 2012

La Religion et le Vivre ensemble

http://www.leseditionsdunet.com/culture-societe/3140-la-religion-et-le-vivre-ensemble--cyrille-koffi-zounon-9782312032764.html

Auteur : Cyrille Koffi ZOUNON
 …« La religion et le vivre ensemble » est plus qu’une nécessité dans nos sociétés d’aujourd’hui. Chaque individu  devrait se rendre compte d’une évidence : la vie est la chose qui nous chère à toutes et à tous. La vie est ce qui nous unit. Elle est sacrée. Il faut la préserver à tout prix ! Nos efforts chaque instant, chaque jour devrait tendre vers cela…

Comment rendre concret l’idée de « vivre ensemble au delà des religions » malgré la diversité religieuse ?
Comment rendre concret l’idée de «  vivre ensemble » tout en donnant à la femme, la place qui lui convient dans une société où le sexisme est toujours de mise ?
Comment donner espoir et espérance à l’homme et à la femme d’aujourd’hui dans un monde où la plupart des schémas de développement sociaux sont en faillite.
L’auteur de cet ouvrage dans un style simple et pragmatique nous livre ses espoirs.
Espoirs puisés de ses méditations, de ses recherches et surtout d’un des moments les plus forts de sa vie : un moment où il vécut une expérience à la limite du rationnel. Un moment où sa vie avait été continuellement en danger. Bref, un moment où il fut assimilé à un fou !!!
Et pourtant, comme il le dira lui même plus tard : « quatre vingt dix pour cent du regard que j’ai de la vie aujourd’hui provient de ce moment là. Les expériences les  plus amères de notre vie sont en réalité une opportunité pour gravir une marche de plus vers une vraie humanisation… »
« Vivre ensemble au delà des religions » consacre un enjeu :
Démontrer que tous les humains peuvent vivre ensemble comme des frères et sœurs. Ici et maintenant. Dans la paix et dans le bonheur. Dans un environnement toujours viable.